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- Pourquoi Alcaraz mime-t-il un swing après chaque victoire
- Sergio Garcia, l’homme qui a inspiré cette gestuelle iconique
- Ce que partagent vraiment tennis et golf
- Juan Carlos Ferrero, le coach qui transmet sa passion des greens
- Ces tennismen qui excellent aussi au golf : une tradition qui perdure
- Une passion qui enrichit le champion
Carlos Alcaraz a conquis son 6e Grand Chelem à l’US Open 2025 avec une célébration devenue virale : un swing de golf parfait en tribunes. Cette dédicace à Sergio Garcia révèle la passion méconnue du nouveau numéro 1 mondial pour les greens.
Résumé :
- La gestuelle golf d’Alcaraz séduit les deux communautés sportives
- Sergio Garcia, invité VIP inspirant de la quinzaine new-yorkaise
- Les similitudes techniques entre revers tennis et swing golf décryptées
- L’influence de son coach Juan Carlos Ferrero, golfeur confirmé (handicap 2)
Dimanche 7 septembre 2025, l’Espagnol s’impose face à Jannik Sinner lors de l’ultime match de l’US Open à New York. Mais ce n’est pas sa victoire qui fait le buzz sur les réseaux sociaux. C’est sa célébration : un mouvement de golf parfait face aux gradins, répété après chaque succès de la quinzaine new-yorkaise.
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Derrière cette gestuelle se cache une dédicace particulière à Sergio Garcia, légende du golf européen qui a assisté aux matches depuis les gradins VIP pendant deux semaines. Plus qu’un simple hommage, cette célébration révèle une facette méconnue du nouveau numéro 1 mondial : sa passion grandissante pour les greens.
Pourquoi Alcaraz mime-t-il un swing après chaque victoire
Un seul homme peut expliquer cette nouvelle célébration : Sergio Garcia. Le recordman de points marqués en Ryder Cup n’a pas quitté les tribunes VIP de l’US Open pendant quinze jours. Hasard ? Pas vraiment. Les deux Espagnols partagent bien plus qu’une nationalité commune.
D’abord, il y a cette obsession de la précision. Alcaraz admire Garcia depuis longtemps, et pour cause : leurs disciplines respectives exigent la même excellence gestuelle. Le tennis et le golf se rejoignent sur l’essentiel : coordination parfaite, timing millimétré, rotation du corps dans un plan précis.
Les 5 phases du swing parfait d’Alcaraz :
- Position de départ : pieds écartés, regard fixé sur la « balle »
- Backswing : rotation contrôlée des épaules vers l’arrière
- Transition : transfert de poids sur la jambe avant
- Impact : accélération maximale des bras et rotation des hanches
- Follow-through : extension complète avec regard qui suit la trajectoire
Cette précision technique trahit sa connaissance approfondie du golf et son respect pour cette discipline.
Sergio Garcia, l’homme qui a inspiré cette gestuelle iconique
Sergio Garcia à l’US Open, ce n’était pas un hasard. Le golfeur de 45 ans, originaire de Borriol, entretient des liens étroits avec le tennis espagnol. Voir Alcaraz, né à Murcie, lui rendre hommage de cette façon ? « Ça m’a touché« , avoue-t-il en regardant les images de la célébration sur les réseaux sociaux.
Le palmarès impressionnant de Garcia :
- 11 victoires sur le PGA Tour
- 1 titre majeur : Masters Tournament 2017
- Recordman de points marqués en Ryder Cup (28,5 points)
- 25 ans de carrière au plus haut niveau mondial
Depuis les tribunes new-yorkaises, ses réactions enthousiastes montrent la complicité immédiate entre les deux champions. Mais Garcia apporte plus qu’une simple inspiration. Alcaraz puise dans son exemple une leçon mentale précieuse : comment gérer la pression, rester concentré sur l’instant présent et rebondir après un échec.
Ce que partagent vraiment tennis et golf
Pourquoi Alcaraz progresse-t-il si vite sur les greens ? La réponse tient aux similitudes frappantes entre les deux disciplines :
Les points communs techniques :
- Coordination œil-balle : timing de frappe déterminant dans les deux sports
- Biomécanique : le revers tennis reproduit la séquence du swing (rotation bassin, accélération bras, extension complète)
- Appuis : transfert de poids jambes identique pour générer la puissance
- Finish : regard vers l’objectif après la frappe, gestuelle complète
Les similitudes mentales :
- Gestion de la frustration après un coup raté
- Reconcentration immédiate pour le point suivant
- Visualisation du coup avant exécution
- Patience tactique : construction du point, attendre le bon moment
Cette maîtrise technique explique les progrès rapides d’Alcaraz, selon les observateurs qui l’ont vu jouer. Ces compétences transférables justifient pourquoi de nombreux tennismen professionnels pratiquent cette discipline durant leur temps libre.
Juan Carlos Ferrero, le coach qui transmet sa passion des greens
Difficile de parler de la passion golf d’Alcaraz sans évoquer Juan Carlos Ferrero. L’entraîneur du prodige espagnol cache un secret bien gardé :
Le niveau golf impressionnant de Ferrero :
- Handicap actuel : 2 (excellent niveau amateur)
- Scores moyens : régulièrement sous les 80 coups
- Fréquence : plusieurs parties par semaine
- Terrains favoris : Club de Golf La Manga (Murcie)
« Juan Carlos m’a ouvert les yeux sur ce sport« , reconnaît Alcaraz. Désormais, les séances golf font partie intégrante de sa préparation. Pas seulement pour le plaisir : Ferrero y voit un outil de travail mental. Concentration, gestuelle, gestion du stress… tout ce qui se travaille différemment loin des courts de tennis.
L’ancien vainqueur de Roland-Garros 2003 partage aussi les leçons tactiques du golf. Patience. Construction du point. Savoir attendre le bon moment pour attaquer. Ces enseignements se retrouvent directement dans le jeu d’Alcaraz : cette capacité à varier les rythmes et à construire méthodiquement ses points.
Ces tennismen qui excellent aussi au golf : une tradition qui perdure
Alcaraz ne fait que suivre une tradition bien établie. Rafael Nadal, son compatriote et modèle, manie le driver avec un handicap autour de 4. Les deux générations de champions espagnols partagent cette passion, créant un lien unique entre eux.
Le niveau golf des champions de tennis :
| Joueur | Handicap | Particularité |
| Rafael Nadal | ~4 | Joue régulièrement à Majorque |
| Juan Carlos Ferrero | 2 | Entraîne Alcaraz au golf |
| Roger Federer | ~8 | Participe aux pro-ams |
| Novak Djokovic | ~12 | Sessions golf en vacances |
| Annika Sorenstam | Pro | A joué des exhibitions tennis |
Cette tendance s’explique facilement. Le golf offre aux tennismen ce qu’ils cherchent : diversification de l’entraînement, décompression mentale et défi technique différent. Cette porosité entre les deux sports révèle leurs affinités naturelles.
Une passion qui enrichit le champion
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Au-delà de l’hommage à Sergio Garcia, cette célébration golf révèle quelque chose de plus profond. Une approche moderne de la préparation sportive, où la diversification enrichit la performance principale. Alcaraz incarne cette nouvelle génération de champions : ouverts, curieux, capables de puiser l’inspiration partout.
Cette histoire entre tennis et golf ne fait que commencer. Pari ouvert : dans quelques années, on retrouvera Alcaraz sur les greens lors de pro-ams, continuant à perfectionner ce swing qui fait déjà sensation à Flushing Meadows. Une source d’inspiration technique et mentale qui l’accompagnera probablement tout au long de sa carrière.
